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Aujourd’hui, 4 avril 2024, quatre autocars attendaient les 210 élèves du niveau Quatrième et 14 accompagnateurs devant l’Institution pour un voyage au 19ème siècle, en compagnie d’Hector Berlioz.

Un rendez-vous pris avec l’Orchestre National de Lyon à l’Auditorium Maurice-Ravel, pour assister à une interprétation de la Symphonie fantastique.

Dans le cadre des cours d’Éducation musicale, les élèves ont pu apprivoiser cette grande pièce symphonique, son histoire, son contexte et ses subtilités.

« L’auteur suppose qu’un jeune musicien, affecté de cette maladie morale qu’un écrivain célèbre appelle le vague des passions, voit pour la première fois une femme qui réunit tous les charmes de l’être idéal que rêvait son imagination, et en devient éperdument épris. »

C’est par ces mots que le compositeur français introduit son œuvre majeure, la Symphonie fantastique.

Berlioz est un fabuleux compositeur et orchestrateur, qui, tel un peintre, joue avec les « couleurs » de son orchestre, avec les timbres des instruments : une pincée de violon, un soupçon de flûte traversière, un zeste de piccolo et de clarinette pour exprimer la tristesse et la mélancolie, ou bien une cuillerée de contrebasse jouant dans le grave avec deux tubas, trois trombones et quatre trompettes brillantes afin d’exprimer un air glorieux, vibrant, et en citant, en clin d’œil, quelques notes de La Marseillaise

Mais Berlioz est surtout un artiste qui coche toutes les cases du courant romantique du XIXème siècle : patriote, fier de son pays, ayant connu une vie très compliquée, se fixant des buts parfois impossibles, le tout avec des sentiments extrêmes.

Un être passionné,  évoquant la nature, la mort, le fantastique, et, surtout, l’amour : un amour éperdu pour Harriette Smithson, grande actrice irlandaise qui ne répondait malheureusement pas aux soupirs du compositeur…

Ainsi celui-ci lui dédia-t-il une symphonie autobiographique en 1830 : la Symphonie fantastique.

Une œuvre magnifiquement interprétée par l’Orchestre National de Lyon, et un comédien remarquable incarnant le compositeur, virevoltant sur scène, exprimant sa passion musicale, sa manière de vivre et de travailler, et bien entendu ses sentiments.

Des élèves très attentifs, reconnaissant les cinq mouvements de la symphonie et son histoire, évoqués en classe. Ils sont devenus de vrais spécialistes du courant romantique…

Une belle sortie, enfin, pour clôturer une séquence intitulée « Comment une musique peut raconter une histoire ? »

Quant à connaitre la fin de l’histoire entre Berlioz et Harriet… à vous de vous plonger dans cette œuvre magnifique !

Gaylord MOUGENOT

Professeur d’Éducation musicale, Responsable de niveau 4ème